jeudi 24 septembre 2015

Pax Europæ : Certitudes [SORTIE][MAJ]

Bon, ça y est. 

Ça m'aura pris du temps, beaucoup d'énergie et de travail, mais ça y est. Certitudes est sorti.

Pax Europæ c'est 13 ans de boulot, et vous présenter le tome 1 à vous, lecteurs, c'est une expérience extrême. La trouille se mêle à la fierté, l'epub se mêle au mobi, et bientôt à la version papier aussi. Sans m'étaler plus avant (j'ai fait ça suffisamment sur ce blog, je crois), voilà la palette de choix que je vous propose :

Si vous lisez des e-pub, j'ai pensé à vous sur Kobo, Smashwords, ou la FNAC. Smashwords a plein d'autres partenaires donc si vous avez votre crèmerie habituelle, vérifiez, on ne sait jamais.

Si vous lisez des mobi, j'ai pensé à vous sur Amazon (tous, hein, même si je ne mets un lien vers le français, donc si vous êtes au Québec...)

Ah, et comme annoncé, c'est sans DRM.

Et si vous préférez lire en version papier, Amazon permet de poser vos mimines sur un bel exemplaire imprimé, 354 pages, couverture matte, illustrée par Karoline Juzanx.



PAX EUROPÆ 1. Certitudes
de Florent Lenhardt

2033. L'Europe est fédérée ; le monde lui appartient. 
Pourtant la colère gronde. Les terroristes slavistes s'agitent aux frontières des Régions Est, tandis qu'au sein même des États-Unis d'Europe un mouvement réfractaire sort de l'ombre. À Berlin, le sulfureux journaliste Michael Kith assiste aux premières loges au meurtre du Ministre de l'Intérieur et enregistre les derniers mots de l'assassin. Avant qu'il n'en réalise l'importance capitale, les conséquences de cet attentat entraînent déjà la fédération sur le chemin de la guerre. À Hambourg, le soldat Erwin Helm et ses camarades se préparent à être envoyés en Slavie pour rétablir la Paix Européenne sur un continent à couteaux tirés. Chacun de leur côté, ils vont s'enfoncer sans le savoir dans les méandres de l'Histoire des E.U.E. pour en écrire de nouvelles pages... au risque de tout perdre, à commencer par leurs certitudes.

mercredi 23 septembre 2015

Europunk / eurofuturisme : même combat (une réponse à Fabien Lyraud)

J'étais tellement la tête dans le guidon pour la préparation de la sortie du tome 1 (grosse annonce dans les formes demain, promis), que je n'avais pas vu passer la réponse de Fabien Lyraud à mon article "Europunk". Son article se trouve ici et je vous invite à le lire afin de bien comprendre ma réponse.

Elle sera assez simple, en fait, puisqu'en dehors des effets de postures, M. Lyraud et moi sommes d'accord. Seulement il ne le sait pas car il m'a soit mal lu, ou trop vite (ou pas jusqu'au bout, au choix).

Il semble qu'il se soit concentré sur ce nom, europunk, au détriment de mon message, pour en tirer des conclusions sur mon appel. Car lorsque j'écris :

"Que ce soit pour en défendre l’idée ou la combattre, que ce soit pour en rêver une meilleure unie ou chacun de notre côté, que ce soit un pamphlet, que l’on s’intéresse à l’aspect politique ou social, ou les deux, peu importe, je crois qu’il faut redonner aux gens des perspectives sur l’Europe qui ne soient pas simplement des dépêches AFP arides et des déclarations de la Troïka."


... on m'accusera difficilement d'avoir encouragé spécifiquement la dystopie, ni d'avoir réduit mon appel à ce genre. Certes, les livres que je cite dans l'article sont de la dystopie, mais j'invitais (et j'invite toujours) à écrire sur l'Europe en général, et mieux que ce qui s'est fait précédemment. Mieux, donc, que les dystopies sus-mentionnées, quels que soient le ton, l'ambition et l'orientation des textes obtenus. Le nom d'europunk était une provocation, je l'ai dit dans l'article, mais certainement pas une limitation. Guillaume Parodi l'a bien saisi dans sa propre réponse. Après, qu'on l'appelle eurofuturisme plutôt qu'europunk pour insister sur les aspects positifs de l'Europe, peu importe ! Le label importe si peu, et cet élan n'a pas besoin de se transformer en genre à part avec ses codes, ses étiquettes étriquées.

J'ai appelé à écrire sur l'Europe et son avenir. Et Fabien Lyraud le dit lui-même : 

"Imaginer une Europe différente est devenue une urgence, je suis entièrement d’accord avec Florent Leenhart."


Nous sommes donc bien d'accord, sauf sur l'orthographe de mon nom de famille.

Néanmoins, il conclue de la manière suivante :

"Mais l’Europunk qui se contente de dénoncer le modèle d’aujourd’hui sur le modèle de ce qu’a été le cyberpunk n’est absolument pas ce sur quoi il faut mettre l’accent. Les auteurs de SF doivent aussi être capable d’apporter l’espoir et pas seulement l’inquiétude en suivant la voie facile de la dystopie."


Et j'ignore la raison de cette tirade bien tranchée, si c'est à cause de la bibliographie de l'article, si c'est un clin d’œil à mes propres travaux, ou comme je le soupçonne,  une attention trop obstinée au terme europunk. Quoi qu'il en soit, je ne vois pas le problème avec la dystopie. Une dystopie bien faite peut en dire autant qu'une utopie, avec peut-être un pied plus fermement ancré dans la réalité des gens. Je ne dis pas que c'est mieux, mais c'est différent, et surtout, ce n'est pas facile

S'il y a une chose que la liste de romans que j'évoquais dans mon article peut nous apprendre, c'est qu'écrire une dystopie sur l'Europe qui tienne la route et ne tombe pas dans le pamphlet chauvin, c'est tout sauf facile. Parce qu'on ne parle pas d'une dictature de synthèse à la 1984, on s'adresse aux gens avec une situation concrète, fondée sur ce qu'ils vivent déjà. Et le risque de tomber dans la caricature, facile elle, est grand. 

Quant à la nécessité de délaisser la dystopie pour se concentrer sur l'utopie, il semble que les jeunes lecteurs soient friands de dystopies. N'y aurait-il pas là une porte d'entrée pour les faire réfléchir à l'avenir européen ? Autre question que soulève ce commentaire très noir et blanc : Une dystopie de l'Europe actuelle ne peut-elle donc pas apporter des idées de solutions pour une Europe meilleure ? La dystopie est-elle condamnée à pointer un doigt hargneux vers la société sans proposer d'alternative ? C'est là une bien piètre idée de la dystopie.

Mais encore une fois, pourquoi choisir ! Écrivons les deux ! 

Offrons le choix aux lecteurs ! La priorité c'est d'écrire sur l'avenir de l'Europe, pas de décider comment le faire. Lorsque nous aurons le luxe de choisir le genre qui s'y prête le mieux, nous pourrons en débattre. Ce luxe, nous ne l'avons pas (encore !).


Pour conclure, je cite une nouvelle fois la fin de mon article initial, tel quel :


"Car que cela nous plaise ou non, le futur de l’Europe en tant que concepts, en tant qu’institutions, en tant que culture et en tant que peuples, c’est notre futur, et qu’il serait peut-être temps d’y réfléchir sérieusement, et d’essayer d’imaginer des alternatives pour un peu moins de gloom and doom et un peu plus d’espoir.

N’est-ce pas un peu le boulot de la SF ?"


A bon entendeur, salut !

lundi 21 septembre 2015

Précommandes de "Certitudes" !

la couv' de Karoline Juzanx
Woohoo ! Tout doucement on y arrive. Après une déconvenue avec Immatériel qui semble avoir simplement oublié de me répondre, je me suis battu avec les plateformes individuellement pour réussir à tenir le délais fixé. Résultat ? Le livre sortira avec un jour de retard sur Amazon (bouh !) mais dans les temps sur Kobo et Smashwords (et ses partenaires, donc) (youhou !). Quoi qu'il en soit, les précommandes pour PAX EUROPÆ 1. Certitudes sont désormais ouvertes ici :






Quant à la version papier ça risque de me prendre un peu plus de temps, un peu de patience !

jeudi 3 septembre 2015

Centième article : la Une de l'Europæn Tribune

Ceci est le centième article de l'Europæn Tribune, et quoi de mieux pour célébrer ce chiffre rond que de publier la Une du journal in-univers qui donne son nom à ce blog ? Je vous propose donc de lire la Une du plus grand quotidien des Etats-Unis d'Europe, quelques mois avant les événements de Pax Europæ : Certitudes

Vous êtes le  lundi 16 juin 2033, et jusque-là tout va bien :

 

mercredi 2 septembre 2015

L'appel à l'Europunk a été entendu !

C'est avec un grand plaisir que j'ai appris ne plus être seul à vouloir voir la SFFF s'intéresser à l'Europe. L'appel lancé sur AeF puis ici a été entendu, et je vous invite à lire la réponse de Guillaume Parodi qui offre son regard sur la situation, et sur la nécessité de s'emparer d'un sujet trop négligé.

Merci à lui d'avoir relayé et étayé cet appel, ça fait plaisir !

mardi 1 septembre 2015

Pax Europæ 1. Certitudes : Un teaser


J'ai une idée de trailer plus narratif, mais en attendant, je vous propose déjà ce petit teaser. J'en ai aussi profité pour mettre une chronologie des textes de PaxEU (avec des liens pour ceux disponibles en ligne) dans la barre de menu du haut. Ça permettra à tout un chacun de ne pas se perdre dans la chrono, même si pour le moment il y a essentiellement de très courtes nouvelles.

Bon, je me remet au boulot, j'ai un roman à peaufiner pour vous !